A la fin des années 80, l’intelligence adaptative fait son apparition en s’appuyant sur une approche interdisciplinaire des comportements humains et des neurosciences pour répondre au besoin d’innover des entreprises.
Contexte & Enjeux
Dans un monde VICA (Volatilité, Incertitude, Complexité, Ambiguïté), les dirigeants, managers comme toutes les strates de l’entreprise doivent être flexibles, créatifs, adaptables.
C’est comme si nous devions dépasser ce défi en utilisant des “super pouvoir”.
Et bien, non ! Bonne nouvelle, nous avons naturellement ces “super pouvoir” en nous.
Si nous regardons cet aspect sous l’angle neuroscientifique, l’être humain est doté d’un outil fabuleux : le cerveau. Nous possédons chacun de notre petit moteur de recherches personnel. Quand on mobilise notre intelligence adaptative, elle puise dans l’ensemble des vécus, des compétences et connaissances acquises pour les combiner, assembler au profit d’une nouvelle solution adaptée à la situation inconnue et complexe.
Le cerveau est un vrai caméléon, servons en nous !
« l’intelligence adaptative est une forme de créativité qui se manifeste dans les situations imprévues », explique Jacques Fradin, médecin et fondateur de l’ANC (Approche Neuro Cognitive).
Comment accéder à ce cerveau ?
L’intelligence adaptative se situe au niveau de son néocortex préfrontal, juste derrière le front. L’imagerie cérébrale a démontré que cette intelligence agissait naturellement comme un chef d’orchestre, en charge notamment des difficultés ou imprévus.
Cette partie de cerveau est capable de créer des réponses inédites pour s’adapter à la nouveauté et à la complexité. Le hic et sa particularité : la conscience n’y accède pas facilement… On va parler de faire la “bascule”. Notre cerveau fonctionne selon 2 modes (automatique & adaptatif) cf schéma* ci-dessous.
*Ce mode de fonctionnement se décline en six mots : curiosité, souplesse (capacité à changer de stratégie), nuance, relativité (changement d’angle de vue), rationalité (réflexion sur les causes et les effets) et prise de position personnelle.
A l’opposé, le mode de fonctionnement automatique est caractérisé par la routine, la rigidité, la simplification, la certitude, l’empirisme et l’image sociale. L’enjeu est de faire basculer le fonctionnement du cerveau du mode automatique vers le mode préfrontal ou adaptatif.
Après avoir défini, votre mode de pensée, nous allons pouvoir travailler sur la bascule. Ex : En automatique, je fonctionne en mode “Routine”. C’est cette petite voix intérieure qui vous dit “Ca va très bien comme ça”. Si nous faisons la bascule, en mode adaptatif, nous pourrons nous demander et réfléchir sur “Ai-je pensé à voir/à demander?” > une recherche active et exploratrice sensorielle de la nouveauté.
Un entraînement s’acquiert par la formation d’outils clés pour développer son intelligence adaptative et la mettre ensuite au profit de ses équipes, en pratiquant un management adaptatif ou neuromanagement.
Vous pouvez avoir une cartographie de votre mode adaptatif grâce au Profil INC.
Pour quoi ?
Innover, améliorer les procédures, Il s’agit de réintroduire de la souplesse en cas d’imprévus, sachant qu’aucune règle n’est parfaite. L’intelligence adaptative ne s’oppose pas aux procédures, elle les améliore !
La carte n’est pas le territoire…
Quand l’intelligence adaptative est mise au service de l’entreprise, elle peut s’apparenter à une personne qui conduit une voiture.
Pour ce faire, le conducteur aura besoin de connaitre le code de la route (des règles de fonctionnements en entreprise), d’un réseau de routes clair et défini (vision stratégique, objectifs clairs, connaissance du marché), d’une voiture qualifiée du point de vue de la sécurité (formation, moyens, …).
Fort de ce postulat, le conducteur pourra prendre des initiatives sur le choix de la route. Admettons qu’un panneau peut interdire de tourner à gauche mais, si la route de droite est barrée, le conducteur doit pouvoir le faire pour éviter la paralysie. La carte n’est pas le territoire, adaptons-nous !
Les bénéfices de l’intelligence adaptative
- Développer sa curiosité
- Accepter la réalité
- Intégrer d’autres points de vue
- Prendre du recul sur ses certitudes/préjugés
- Chercher à comprendre, réfléchir autrement
- Assumer son point de vue et accepter les risques de ses décisions
+ D’INFOS ?
>> Contactez Cathy Bonnard, certifiée ANC 06 16 91 52 04 ou par mail
*source : Gestion des modes mentaux de l’ANC
